Fin 2016, une enquête à été lancée durant 3 mois sur les sites seolius.com et webmarketingcom.com. Le but de ce sondage était de connaître les besoins des consommateurs et les difficultés qu’ils rencontrent en webmarketing. Cette étude a également permis d’avoir une idée concernant la consommation du marketing digital en 2017.
Nous avons choisi de vous présenter les résultats de cette étude car nous pensons que la recherche est excellente, et qu’il s’agit d’informations de premier ordre pour comprendre le marché du marketing digital en France. Tous les graphiques ainsi que la recherche ont été produits par Seolius et Webmarketing-com.com.
Plus de 643 consommateurs du marketing digital sondés
Parmi les participants à l’étude, il y avait notamment des responsables, des dirigeants, des freelances, des community managers, des étudiants, des stagiaires, etc.
Les plus nombreux d’entre eux ont une expérience d’un an ou moins dans le marketing digital (37 %). Ceux qui ont 1 an d’expérience ou moins représentent 32 %. Les autres participants ont 10 ans d’expérience ou moins (17 %). Ceux entre 10 et 20 ans d’expérience (12 %) et plus de 20 ans d’expérience (2 %).
Une question leur a été posée : « Quelles sont les éventuelles difficultés en Webmarketing auxquelles vous devez faire face ? »
Résultats et constats
Parmi les principales difficultés rencontrées par les consommateurs, on cite :
- Le SEO, c’est-à-dire le choix des mots clés, le choix de la stratégie à adopter, etc. ;
- Le manque de compétences ou de formation ;
- Le nombre trop important d’informations fournies par les prestataires de services webmarketing ;
- La recherche des bonnes informations ;
- L’évolution trop rapide du concept et des outils de webmarketing ;
- Le calcul d’un retour sur investissement ; etc.
Bien entendu, d’autres participants ont affirmé n’éprouver aucune difficulté (19%). Mais il faut noter que ce sont surtout ceux qui ont moins d’un an d’expérience qui le disent.
Plus de 63 % des participants trouvent que leur manque de compétences est étroitement lié à leurs années d’expérience dans le webmarketing.
Un marketing digital trop rapide ?
10% des consommateurs de services de marketing digital estiment que l’évolution du webmarketing est trop rapide. Selon Seolius, manque de formation ou de budget pour suivre des formations sur le web marketing au sein même des entreprises.
Et 100% de ces 10% viennent jusqu’à dire être « dégoûtés » du secteur du marketing digital, et surtout de la multiplication toujours plus rapide des outils disponibles.
Quid de la consommation du marketing digital en 2017 ?
Lors de cette enquête, tous les consommateurs ont affirmé qu’ils avaient besoin de services webmarketing en 2016. Il s’agit principalement du référencement naturel (SEO) et de l’adwords (SEA), mais aussi de l’email marketing, de l’advertising, de l’e-réputation, du brand marketing, du blogging, du vidéo marketing, etc.
Pour l’année 2017, nombreux sont toutefois ceux qui sont réticents à réinvestir dans ce secteur (59 %). Les raisons sont nombreuses, telles que le manque de budget, le manque de formation, le retour sur investissement, etc.
34 % des consommateurs pensent encore se lancer dans le domaine. Ils souhaitent investir dans le marketing digital, notamment dans le SEA et le SEO. Les 7 % restants hésitent encore à investir.
On peut tirer plusieurs conclusions de cette étude.
Tout d’abord, on voit que le marketing digital est relativement mal compris, surtout par les consommateurs ayant le moins d’expérience dans le secteur.
L’évolution permanente que connaît le secteur est aussi un frein important : les consommateurs pourraient avoir peur d’investir dans un secteur beaucoup trop mouvant, et de ne voir que peu de retour sur leurs investissements, ce qui est pourtant faux la plupart du temps.
Enfin, le point le plus important, à nos yeux, est de se rendre compte que le SEO est de très loin la plus grande difficulté rencontrée par les consommateurs. Les raisons sont multiples, mais la plus simple à comprendre est que le SEO est un secteur très technique, qui demande à la fois des connaissances, du savoir-faire, mais aussi un investissement en énergie très important.
Combinez tout cela avec des résultats qui ne sont visibles qu’au bout de quelques mois, et l’on comprend facilement que les néophytes puissent se décourager très rapidement !
